5 novembre 2018
L’Apm ? Un environnement qui permet de simplifier la vision des problèmes.
J’ai créée l’entreprise avec mon premier associé rencontré pendant mes études. Nous avions une même passion pour la musique, le web et les nouvelles technologies. C’est ce qui nous a réuni. Nous avons voulu en faire notre métier. Nous avions un double profil, marketeur et musicien. Un peu plus tard, notre troisième associé, Vincent, également musicien avec un profil ingénieur web nous a rejoint. Getasound est né. C’est une plateforme qui permet à une marque de développer une identité sonore. Un peu comme « une charte graphique », mais avec le son. Des compositeurs d’un côté (et tous professionnels du son : sound designer, voix off…) et des clients de l’autre. La plateforme simplifie la collaboration entre les deux parties. Le brief marketing est retranscrit par la plateforme en brief musical. Si le client souhaite une image moderne, la plateforme va traduire cette demande dans le jargon musicale : plus de percussions électroniques, un rythme soutenu pour marquer la réactivité etc… Ensuite, le site internet automatise aussi les aspects juridiques inhérents au droit musical, ce qui est essentiel car c’est souvent un frein de part et d’autre.
Lauréat du concours 100 jours pour entreprendre, j’ai pu participer à la convention Apm de Bordeaux, avec un mentor issu du club Apm Bordeaux Grand Large. Je pouvais être coopté. L’événement m’a paru « immense », avec la participation de nombreuses conférences sur des thèmes passionnants et un esprit très ouvert et accessible. Je n’ai pas senti trop de différences entre ces dirigeants qui ont beaucoup d’expériences et moi qui suis jeune entrepreneur.
Un de nos points communs ? Le désir de se remettre en question pour s’améliorer. Je suis à un stade précoce dans le développement de ma société et les autres dirigeants conseillent, écoutent et font des retours d’expérience passionnants.
Cela permet de gagner du temps.
A la cérémonie d’ouverture de Bordeaux, j’ai été impressionné par l’intervention de Gunter Pauli sur l’économie bleue. C’était très inspirant. Ce n’était pas forcément applicable à ma propre entreprise, mais cela m’a fait réfléchir sur les responsabilités sociétales du dirigeant. A notre niveau, on peut tous faire quelque chose en faveur du zéro gaspillage, zéro déchet. De la convention, j’ai plus retenu les thématiques que les noms des experts. Je me rappelle notamment de la notion d’exploration, du transhumanisme, de la place de l’homme dans l’univers…. Ces sujets qui ne concernent pas directement la gestion d’une entreprise m’ont sorti des problématiques que je rencontre habituellement et m’ont amené à réfléchir autrement.
Lors des premières rencontres dans mon club, les autres membres ont été réceptifs et accueillants. Depuis un an, j’ai reçu plein de petits conseils au travers de discussions. J’ai ainsi changé ma manière de voir les choses. Ce qui me semblait complexe pour me développer ne l’est pas autant que ce que je croyais. Les échanges avec mes pairs m’ont permis relativiser les étapes à franchir. Petites et grosses boîtes, nous avons tous des problématiques semblables. Certaines trajectoires m’ont inspiré. Je pense à VeraCash fondé par Jean-François Faure. Leur appétence à l’innovation permanente est incroyable.
L’Apm ? un environnement très accessible pour un jeune comme moi. La musique aussi crée des complicités fortes.
Chiffres clés